À Roland-Garros, Ophélie Meunier confirme le retour des chaussures les plus controversées de la saison

Ophélie Meunier fait sensation à Roland-Garros avec des chaussures autant adulées que contestées. Zoom sur cette petite paire qui fait des émules.

Roland-Garros bat son plein et le défilé de stars continue. Aperçues dans les tribunes ou dans le village international, elles misent sur des looks tendance pour assister au célèbre tournoi de tennis.

Ce mercredi 29 mai, Ophélie Meunier a pris la pose devant le célèbre photo call de nuance terre battue. Comme à son habitude, la journaliste de 36 ans rayonnait et affichait son sourire lumineux. Pour l’événement, elle a opté pour un look mi-sportif, mi-citadin, se distinguant avec un anorak court vert signé Lacoste, qu’elle a associé à un jean large mettant en valeur ses jambes interminables.

Ce look était complété par une paire de petites chaussures détonnantes : des ballerines d’un rouge écarlate. Leur finition vernie apportait une touche glamour et féminine, en harmonie avec son rouge à lèvres vermillon.

Après avoir fait un retour au début des années 2000, les ballerines étaient tombées dans l’oubli et jugées controversées. C’était sans compter sur les créateurs qui les ont remises au goût du jour récemment, à l’instar d’Alaia ou Miu Miu.

En 2024, la chaussure prend une autre allure. Exit la ballerine très décolletée qui dévoile la naissance des orteils… Les néo-ballerines se déploient en longueur pour prendre la forme de chaussons de danse, dans la lignée du « balletcore ». De quoi faire écho à leur histoire.

La première version de la ballerine est née au XVIIIe siècle lorsque Marie-Anne de Cupis Camargo, célèbre danseuse de l’époque née à Bruxelles, décide de retirer les talons de ses chaussures de ballet pour monter sur scène.

 

Des ajustements sont effectués au fil du temps par différentes danseuses et différents chausseurs. Dans les années 30, Jacob Bloch, confectionneur de chaussons de danse à Sydney, décide d’en faire des versions de ville

D’autres créateurs et chausseurs apportent leurs touches, à l’instar de la créatrice Claire McCardell et du cordonnier Salvatore Capezio. En France, Rose Repetto met au point la technique du « cousu retourné » qui permet de coudre la semelle à l’envers puis la retourner.

Une petite révolution pour le confort et la structure du soulier. Sa marque prend de l’essor et rencontre un grand succès, attirant l’attention de Brigitte Bardot. En 1956, à la demande de l’actrice, elle imagine spécialement pour elle la ballerine Cendrillon. L’actrice porte ce modèle dans plusieurs films, dont « Et Dieu… créa la femme ».

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